Salons et développement durable sont-ils compatibles ?

Un salon est par essence un événement éphémère. Il peut donc paraître antinomique d’associer la présence via un stand à un tel événement, destiné à fermer ses portes au bout de quelques jours, au concept de développement durable, inscrit dans une temporalité longue. Le paradoxe n’est pourtant qu’apparent : désormais les parties prenantes comme les exposants et les standistes prennent en compte la préoccupation écologique lors de la préparation à un salon ou congrès.

Qu’est-ce que le développement durable ?

L’expression de développement durable est maintenant employée à tort et à travers, au point que l’on en finirait par oublier son sens réel. Le concept est en fait apparu il y a plus de trente ans, initialement sous sa forme anglaise équivalente (« sustainable development », qui a parfois été traduite à tort par développement soutenable). Ce n’est cependant que récemment que le développement durable est devenu « grand public », au fur et à mesure que l’on s’inquiétait pour l’impact des activités humaines sur la planète et en particulier sur le réchauffement climatique.

Le principe en est simple : il s’agit de concilier les exigences du développement économique, nécessaire au bien-être humain, et celui de la préservation des ressources limitées de la planète. Le développement durable est un concept global, initialement forgé dans les instances internationales pour guider les politiques ; ce concept global est cependant aisément déclinable en une multitude de micro-initiatives. L’application de ce principe au quotidien consiste ainsi pour une entreprise à favoriser des pratiques vertueuses sans pour autant compromettre son développement économique et sa croissance.

Une démarche encouragée par une norme internationale

L’Organisation Internationale de Normalisation, ou ISO d’après l’acronyme de son nom anglais (International Organization for Standardization), a intégré à son ensemble de normes un référentiel traitant de la prise en compte du développement durable dans l’événementiel ! Cette norme ISO 20121 n’est pas une norme fixant des obligations, mais encourageant à mettre en place une démarche intégrant le développement durable. Il ne s’agit pas d’une norme coercitive, imposant ceci ou cela, mais d’une norme incitative, favorisant la mise en place d’une démarche vertueuse ! Ainsi les organisateurs de salons, congrès ou foires vont-ils être encouragés à préférer l’eau potable disponible via le réseau public de distribution à celle en bouteilles, ou bien à éviter d’éclairer a giorno les locaux de leurs événements en dehors des horaires d’ouverture. La norme est cependant destinée à tous les acteurs impliqués, et donc aussi aux visiteurs des salons et autres manifestations !

Comment s’impliquer concrètement ?

La participation à un salon implique bien évidemment de concevoir un stand afin de présenter ses produits et services, et de faire en sorte que celui-ci soit visité par un maximum de visiteurs (et si possibles d’acheteurs !). L’impact écologique de cette participation peut cependant être aisément minimisé. Ainsi par exemple il suffit de communiquer sur sa présence à l’événement par voie électronique (envoi d’emails) plutôt que par l’envoi ou la distribution de papiers (distribution de flyers, mailing d’annonce, etc.) pour éviter de consommer inutilement du papier à cette occasion. De même en distribuant son dossier de présentation ou sa brochure produit sous forme de PDF consultable sur ordinateur ou tablette plutôt que sous forme de papier glacé, on évitera d’abattre des arbres ! Cette dématérialisation des supports a en outre l’avantage d’être plus économique, la communication électronique étant significativement moins chère que la communication papier. Il est également facile d’inciter les visiteurs à employer les transports en commun, en soulignant dans ses communications les possibilités de venir ainsi : cela sera une manière efficace d’alléger le bilan carbone de la manifestation en dissuadant les visiteurs d’utiliser leur véhicule personnel !

Faire appel à un standiste pour une présence éco-responsable

Le stand est un élément indispensable dans le cadre d’un salon : il est exigé par les organisateurs de l’événement, et il permet de mettre en valeur les produits ou services que l’on veut promouvoir à cette occasion ! Le premier critère d’aménagement est bien évidemment celui de l’impact commercial et visuel de l’ensemble. Il est cependant tout à fait possible de prendre en compte également l’impact environnemental associé. Si l’exposant participe régulièrement à des événements, certains éléments (bannières, panneaux, mobilier) peuvent être conçus pour être réutilisés ultérieurement ; ils peuvent aussi, après une présentation dans le cadre d’une manifestation, devenir le décor d’un showroom au sein de la société. S’il s’agit au contraire d’une participation isolée sans lendemain, il est possible de prévoir des matériaux recyclables et d’organiser en amont leur futur recyclage : ainsi par exemple, dans un autre domaine, le château de Versailles transforme systématiquement les bannières annonçant ses expositions temporaires en les recyclant ensuite en sacs, une deuxième vie prévue d’emblée ! Un standiste pourra vous conseiller utilement pour anticiper et prendre en compte le cycle de vie global des éléments utilisés pour sa participation à l’événement.

Communiquer intelligemment sur son engagement

La prise en compte de l’impact écologique de sa participation peut certes sembler une contrainte à certains. Ce ne l’est pas tant que cela, puisque chaque exposant peut choisir son niveau d’engagement : la norme ISO 20121 impose seulement de mettre en place une démarche. C’est de plus aller dans le sens de l’Histoire, puisqu’il est bien évident que cela sera de plus en plus une nécessité pour faire face aux attentes des clients et consommateurs. C’est aussi l’occasion de donner une image positive de son entreprise : une fois que l’on a ciblé ses objectifs en la matière et mis en place sa démarche, il est tout à fait possible d’en faire un argument pour sa société, en soulignant ainsi son caractère civique et citoyen ! Il faut simplement faire attention à ce que la communication soit honnête au regard des efforts engagés : rien ne sert de « survendre » ce que l’on fait, ce qui serait s’exposer à être pris en flagrant délit d’exagération. Mieux vaut simplement être clair sur ses objectifs : un engagement limité mais sincère sera déjà apprécié !

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